Parler du chalet de Publier dans Anomalie des zones profondes du cerveau, c’était aussi évoquer les maisons de famille, souvent transformées en maisons de vacances. Elles sont toujours fascinantes, chacune à leur manière. Elles révèlent tant de choses sans que leurs propriétaires ne s’en doutent…
Je pense que c’est la Villa La Brugère qui m’a donné indirectement envie d’évoquer le chalet de Publier, à travers cet aspect-là.
J’ai en effet été en résidence à la Villa La Brugère, à Arromanches (en Basse-Normandie), en 2012, pour écrire mon livre Soliste. La résidence d’artistes et auteurs, créée par Marie-Thérèse Champesme, se situe justement dans une vaste maison de famille que les générations successives bichonnent. Et elle est très accueillante, cette maison, tout en portant le poids de l’histoire – dans la buanderie, il y a encore des inscriptions militaires, Arromanches ayant servi de port de débarquement de matériel : le port artificiel y est ainsi toujours nettement visible.
Je ne résiste pas à l’envie de vous montrer des photos du 449. J’ai réussi à n’en sélectionner que trois…
Le 449, c’est le numéro d’un morceau de ponton qui s’est détaché du large pour venir se poser sur la plage. Il est donc accessible à marée basse. Et, comme tous ceux qui passent pas la Villa La Brugère, je dois avoir quelques centaines de photo du 449, à marée haute, à marée basse, avec différents coefficients, en plein soleil, sous la pluie, sous la bruine, par temps de brouillard, en pleine tempête, de face face, de face mais un peu plus à droite, de face mais un peu plus à gauche…


