Ah, La Baule ! Grand moment de littérature et d’amitié qui restera dans nos mémoires ébaubies – comme dirait Mathieu Larnaudie. Et comme le projet de Brigitte et Bernard Martin – qui ont également créé et dirigent les éditions Joca Seria – n’est pas de conserver ces instants entre les jolies pierres du lieu mais bien de les partager, vous pouvez déjà consulter cette vidéo présentant quelques extraits :

D’autres seront bientôt mises en ligne ici.

J’y ai donc, entre autres choses, entendu Lola Lafon accompagnée des musiciens Olivier Lambert et Ivica Bogdanic, vu les Inculte en action, découvert le travail sonore de Philippe Adam, les livres de Pierre Senges – shame on me mais il n’est jamais trop tard, n’est-ce pas ? –, l’univers de l’écrivain mexicain David Toscana et qu’on pouvait boire de la bonne Tequila, etc.

Vous l’avez compris, le festival Écrivains en bord de mer, à La Baule, c’est un peu le paradis : une programmation cohérente, pensée par Brigitte et Bernard Martin, initiateurs et meneurs du festival, Bernard assurant la quasi totalité – cette année, Alain Nicolas, critique à L’Humanité, était également invité – des rencontres avec les écrivains, ce qui permet de prendre la mesure de son enthousiasme et de la logique esthétique du projet ; un lieu adéquat (la chapelle Sainte-Anne) et un accueil chaleureux ; un libraire engagé, Gérard Lambert – librairie Voix au chapitre à Saint-Nazaire ; un public attentif, curieux, fidèle, d’année en année, au festival.

Nous étions donc comme des tourteaux en plateaux – « coq en pâte » ne serait pas très baulois… et je suis sûre qu’Oliver Rohe appréciera cette adaptation iodée –, profitant, dans les interstices, de « la plus belle plage d’Europe » – je cite la dénomination locale : en tant que corse, je suis obligée de préciser que c’est une citation tout en reconnaissant que c’est presque aussi beau que Palombaggia ou plutôt que c’est aussi beau que Palombaggia mais pas pareil, vous voyez ?…