

Je voue une admiration sans bornes à John Cage. J’étais donc ravie de le découvrir fin mycologue ; avec la photogénie qu’on lui connaît.
(Et puis la nature étant bien faite, quand on tape « Cage mushroom » sur Google image, on tombe sur :
Le « red cage fungus » (clathre rouge, en français) et le second, je ne sais pas trop ce que c’est mais il n’a pas l’air d’exister que sur Internet…
L’un des éléments récurrents d’Anomalie des zones profondes du cerveau, faisant le lien entre les récits enchâssés, ou plutôt élément qui prolifère de plus en plus, la structure du livre pouvant être comparée à celle du mycélium*, c’est : le champignon.
Champignon présent dans Alice au Pays des Merveilles (Lewis Carroll était par ailleurs migraineux) ; champignon de John Marco Allegro qui fait scandale ; champignons aimés de John Cage ; tryptamines – c’est-à-dire notamment la psilocybine présente dans certains champignons hallucinogènes – considérés par certaines études comme un traitement efficace – mais pour l’instant toujours interdit – des algies vasculaires de la face ; moisissures de l’artiste Michel Blazy…
Le champignon innerve les récits, fait circuler les motifs…
* Le « mycélium », c’est (citons le Larousse) « la partie végétative des champignons, formée de filaments souterrains ramifiés, généralement blancs, et sur laquelle croîtront les carpophores, ou champignons au sens usuel du mot. »