Certains des invités du chalet – comme je les appelle à présent – d’Anomalie des zones profondes du cerveau m’ont envoyé des réponses détaillées. Voici celle de Jean-Noël Lafargue – que vous pouvez notamment retrouver sur Le dernier blog & Twitter :
« Je me souviens qu’en 1996 (commençons par la fin), j’ai découvert Les Confessions de Jean-Jacques Rousseau et Les Rêveries du promeneur solitaire, du même. Bien sûr, j’aurais pu lire ça avant, mais c’est typiquement une lecture de lycéens, et je ne suis pas allé au lycée donc je n’ai connu ça qu’à presque trente ans, et, ne me demande pas comment (car je ne peux pas l’expliquer moi-même), cette lecture a eu pas mal d’influence sur ma vie ensuite. Mais comme je l’ai lu en poche, oui, je pouvais tout à fait l’oublier quelque part.
Plus tôt, j’ai envie de proposer Sur l’onde de choc de John Brunner (1975, sorti en France en 1977 chez Robert Laffont, collection « Ailleurs et demain » – cette collection de SF aux couvertures métalisées/art optique), lu par hasard dans une maison de vacances au début des années 1990. C’est un roman de SF dans lequel des hackers-avant-la-lettre vont vivre à la campagne avec des chiens modifiés super intelligents.
Enfin, Les Vautours de Joël Houssin, édité par Fleuve Noir en 1985, espèce de polar SF avec d’horribles histoires de transplantations d’organes où des gangs d’infirmiers se battent pour être les premiers sur les lieux d’accidents, quitte à les provoquer eux-mêmes. Livre que j’ai dévoré, mais que j’ai précisément abandonné quelque part, et j’ignore où.
En bonus, je propose :
La Sirène des Caraïbes, dans la série Donito, scénarisé et dessiné par Conrad, sorti en 1991. Série pour enfants passée inaperçue mais excellente, une bonne lecture de maison de vacances. »