Il y a encore une douzaine d’années, l’algie vasculaire de la face était fort méconnue. Très peu d’occurrences sur Internet, en tout cas, quasiment rien sur le web francophone – quelques prémices d’informations en anglais néanmoins. Les médecins généralistes que je rencontrais ne connaissaient pas la maladie – ce qui n’est heureusement plus le cas aujourd’hui.
Ça veut dire que le retard de diagnostic va sans doute diminuer.
Je me suis dit que l’algie vasculaire de la face commençait à être connue le jour où le programme « ça se discute » lui a consacré une émission – enfin, à vrai dire, je l’ai découvert sur le tard au hasard de YouTube, n’ayant pas la télévision.
Et puis il y a deux ou trois ans, on a découvert que l’acteur Daniel Radcliffe, qu’on a vu grandis depuis le premier épisode de la saga Harry Potter, souffrait d’algie vasculaire de la face. Elle a donc commencé à envahir la presse people.
« “It’s very rare evidently, but it’s exceptionally painful”, he said. “It makes a migraine look quite tame. At the time I thought I was being a wuss. I was taking 12 [strong painkillers] a day and going ‘Why do I still have a headache?’” »
Dans Anomalie des zones profondes du cerveau, je m’interroge sur la coïncidence qui veut que le personnage interprété par Daniel Radcliffe, Harry Potter « porte une cicatrice en forme d’éclair sur le front, au-dessus de l’œil droit »…