… ce n’est pas simplement pour la remarquable chute de reins brésilienne d’Olivier Quintyn que je conseille vivement l’achat immédiat de ce livre. Il me semble indispensable (tout comme l’est Poésie Action Directe de Christophe Hanna – Al Dante coll.&, 2002) à quiconque s’intéresse aux esthétiques contemporaines : littéraires, musicales, picturales… analysées sous l’angle du collage.

Avant de citer, ci-dessous, le quatrième de couverture de ce livre qu’on attendait depuis longtemps, je voudrais célébrer la naissance de la structure « Questions théoriques », dont ce livre – dans la collection « Forbidden Beach » – est le premier opus. Un site internet présentant les publications à venir ainsi que des extensions audio, vidéo… sera bientôt disponible, je l’indiquerai ici. Mais je sais déjà qu’il s’agit d’un espace éditorial essentiel, à suivre.

« Dispositifs/Dislocations propose une poétique du collage à travers différentes manifestations historiques et génériques : arts plastiques (Picasso, Rodtchenko, Jasper Johns), littérature (Denis Roche, Manuel Joseph), musique (Oval, Negativland). Olivier Quintyn reconceptualise cette notion en la décrivant comme un dispositif destiné à dramatiser des expériences de désunion entre des logiques symboliques de représentation du monde. Retravaillant certains concepts de l’esthétique analytique de Nelson Goodman et de l’épistémologie de Paul Feyerabend, il fabrique une petite grammaire des opérations collagistes articulant divers types de fonctionnements pragmatiques. Il développe enfin une réflexion sur leur portée sociale, dans le cadre d’une critique philosophique de la culture (Theodor Adorno, Walter Benjamin). Le but de ce livre est de donner une consistance théorique à des pratiques dénaturalisant les formes de croyance et de savoir collectif par des tactiques de dislocation épistémologiques. »